Un plus savant que moi, Paschal, ira songer

Un plus savant que moi, Paschal, ira songer

Avecques l’Ascréan dessus la double cime :

Et pour être de ceux dont on fait plus d’estime,

Dedans l’onde au cheval tout nu s’ira plonger.
Quant à moi, je ne veux, pour un vers allonger,

M’accourcir le cerveau : ni pour polir ma rime,

Me consumer l’esprit d’une soigneuse lime,

Frapper dessus ma table ou mes ongles ronger.
Aussi veux-je, Paschal, que ce que je compose

Soit une prose en rime ou une rime en prose,

Et ne veux pour cela le laurier mériter.
Et peut-être que tel se pense bien habile,

Qui trouvant de mes vers la rime si facile,

En vain travaillera, me voulant imiter.

Évaluations et critiques :

Un plus savant que moi, Paschal, ira songer
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre interprétation de ce poème et faites-nous part de vos idées créatives!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x