Complainte des bons ménages

L’art sans poitrine m’a trop longtemps bercé dupe.

Si ses labours sont fiers, que ses blés décevants !

Tiens, laisse-moi bêler tout aux plis de ta jupe

Qui fleure le couvent.
Le génie avec moi, serf, a fait des manières ;

Toi, jupe, fais frou-frou, sans t’inquiéter pourquoi,

Sous l’oeillet bleu de ciel de l’unique théière,

Sois toi-même, à part moi.
Je veux être pendu, si tu n’es pas discrète

Et comme il faut, vraiment ! Et d’ ailleurs tu m’es tout.

Tiens, j’aimerai les plissés de ta collerette

Sans en venir à bout.
Mais l’Art, c’est l’Inconnu ! qu’on y dorme et s’y vautre,

On peut ne pas l’ avoir constamment sur les bras !

Eh bien, ménage au vent ! Soyons Lui, Elle et l’Autre.

Et puis, n’insistons pas.

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Complainte des bons ménages
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