Paris, 1827.
Compagnons, détachez des voûtes du portique

Ces dons du voyageur, ce vêtement antique,

Que j’avais consacrés aux dieux hospitaliers.

Pour affermir mes pas dans la course prochaine,

Remettez dans ma main le vieil appui de chêne

Qui reposait à mes foyers.
Où vais-je aller mourir ? Dans les bois des Florides ?

Aux rives du Jourdain, aux monts des Thébaïdes ?

Ou bien irai-je encore à ce bord renommé,

Chez un peuple affranchi par les efforts du brave,

Demander le sommeil que l’Eurotas esclave

M’offrit dans son lit embaumé ?
Ah ! qu’importe le lieu ? Jamais un peu de terre,

Dans le champ du potier, sous l’arbre solitaire,

Ne peut manquer aux os du fils de l’étranger.

Nul ne rira du moins de ma mort advenue ;

Du pèlerin assis sur ma tombe inconnue

Du moins le pas sera léger.

Évaluations et critiques :

Le Départ
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous êtes un poète inspiré? Laissez-nous vous entendre et donnez votre avis sur ce poème!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x