Petites misères d’octobre

Octobre m’a toujours fiché dans la détresse;

Les Usines, cent goulots fumant vers les ciels….

Les poulardes s’engraissent

Pour Noël.
Oh ! qu’alors, tout bramant vers d’albes atavismes,

Je fonds mille Icebergs vers les septentrions

D’effarants mysticismes

Des Sions !….
Car les seins distingués se font toujours plus rares;

Le légitime est tout, mais à qui bon ma cour ?

De qui bénir mes Lares

Pour toujours ?
Je ferai mes oraisons aux Premières Neiges;

Et je crierai au Vent : « Et toi aussi, forçat ! »

Et rien ne vous allège

Comme ça.
(Avec la Neige, tombe une miséricorde

D’agonie ; on a vu des gens aux cœurs de cuir

Et méritant la corde

S’en languir.)
Mais vrai, s’écarteler les lobes, jeu de dupe….

Rien, partout, des saisons et des arts et des dieux,

Ne vaut deux sous de jupe,

Deux sous d’yeux.
Donc, petite, deux sous de jupe en œillet tiède,

Et deux sous de regards, et tout ce qui s’ensuit….

Car il n’est qu’un remède

A l’ennui.

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Petites misères d’octobre
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