Mon coeur, tremblant des lendemains,

Est comme un oiseau dans tes mains

Qui s’effarouche et qui frissonne.
Il est si timide qu’il faut

Ne lui parler que pas trop haut

Pour que sans crainte il s’abandonne.
Un mot suffit à le navrer,

Un regard en lui fait vibrer

Une inexprimable amertume.
Et ton haleine seulement,

Quand tu lui parles doucement,

Le fait trembler comme une plume.
Il t’environne ; il est partout.

Il voltige autour de ton cou,

Il palpite autour de ta robe,
Mais si furtif, si passager,

Et si subtil et si léger,

Qu’à toute atteinte il se dérobe.
Et quand tu le ferais souffrir

Jusqu’à saigner, jusqu’à mourir,

Tu pourrais en garder le doute,
Et de sa peine ne savoir

Qu’une larme tombée un soir

Sur ton gant taché d’une goutte.

Évaluations et critiques :

Viole
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre opinion compte! Partagez-la et dites-nous ce que vous pensez de ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x