Quel tourment, quelle ardeur, quelle horreur, quel orage

Quel tourment, quelle ardeur, quelle horreur, quel orage

Afflige, brûle, étonne et saccage mes sens ?

Ah ! c’est pour ne pouvoir en l’ardeur que je sens

Adorer ma déesse. Est-il plus grande rage ?
Servir, parler et voir, dévot lui rendre hommage,

Se brûler au brasier de ces flambeaux luisants,

Pourrait anéantir tous mes travaux présents,

Mais las ! je suis privé d’un si grand avantage.
Quelque astre, infortuné, qui me fasse la guerre,

Quelque sort ennemi qui au ciel et en terre

Contre tous ces malheurs plus ardente sera,
Comme on voit un grand roc qui sourcilleux méprise

Le heurt des flots chenus, ainsi ma flamme éprise

S’oppose à mes desseins, mon amour durera.

Évaluations et critiques :

Quel tourment, quelle ardeur, quelle horreur, quel orage
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre avis compte! Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème et montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x