Les humbles

(Tableau parisien)
Képi, pantalon bleu, veston court, collet droit

Brodé de fils d’argent. – Les gros sous qu’il reçoit

Vont dans un sac de cuir qu’il porte en bandoulière.

Un beau cheval galope, à flottante crinière

Sur la plaque d’étain que notre homme a poli

Ce matin même encore avec du tripoli

Et qui de son emploi fort pittoresque insigne

Orne ses pectoraux d’un air tout-à-fait digne.

À cette plaque pend un sifflet. Sur le zinc

Vite il boit. L’omnibus s’ébranle. Clinc, clinc, clinc

Pour chaque voyageur. (Mystérieux système !)

Il tire la ficelle, on arrête, et lui-même

Aide très-galamment les dames à monter

Évaluations et critiques :

Les humbles
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous voulez rejoindre la communauté des poètes? Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x