Caprice blanc

L’hiver, de son pinceau givré, barbouille aux vitres

Des pastels de jardins de roses en glaçons.

Le froid pique de vif et relègue aux maisons

Milady, canaris et les jockos bélîtres.
Mais la petite Miss berline s’en va,

Dans son vitchoura blanc, une ombre de fourrures,

Bravant l’intempérie et les âcres froidures,

Et plus d’un, à la voir cheminer, la rêva.
Ses deux chevaux sont blancs et sa voiture aussi,

Menés de front par un cockney, flegme sur siège.

Leurs sabots font des trous ronds et creux dans la neige;

Tout le ciel s’enfarine en un soir obscurci.
Elle a passé, Tournant sa prunelle câline

Vers moi. Pour compléter alors l’immaculé

De ce décor en blanc, bouquet dissimulé,

Je lui jetai mon cœur au fond de sa berline.

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Caprice blanc
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