Sous les saules

L’étrange oiseau dans la cage aux flammes

Je déclare que je suis le bûcheron de la forêt d’acier

que les martes et les loutres sont des jamais connues

l’étrange oiseau qui tord ses ailes et s’illumine

Un feu de Bengale inattendu a charmé ta parole

Quand je te quitte il rougit mes épaules et l’amour

Le quart d’heure vineux mieux vêtu qu’un décor lointain

étire ses bras débiles et fait craquer ses doigts d’albâtre

À la date voulue tout arrivera en transparence

plus fameux que la volière où les plumes se dispersent

Un arbre célèbre se dresse au-dessus du monde

avec des pendus en ses racines profondes vers la terre

c’est ce jour que je choisis

Un flamboyant poignard a tué l’étrange oiseau dans la cage de flamme

et la forêt d’acier vibre en sourdine illuminée par le feu des mortes giroflées

Dans le taillis je t’ai cachée dans le taillis qui se proclame roi des plaines.

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Sous les saules
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