Si je monte au Palais, je n’y trouve qu’orgueil

Si je monte au Palais, je n’y trouve qu’orgueil,

Que vice déguisé, qu’une cérémonie,

Qu’un bruit de tambourins, qu’une étrange harmonile,

Et de rouges habits un superbe appareil :
Si je descends en banque, un amas et recueil

De nouvelles je trouve, une usure infinie,

De riches Florentins une troupe bannie,

Et de pauvres Siennois un lamentable deuil :
Si je vais plus avant, quelque part où j’arrive,

Je trouve de Vénus la grand bande lascive

Dressant de tous côtés mille appas amoureux :
Si je passe plus outre, et de la Rome neuve

Entre en la vieille Rome, adonques je ne treuve

Que de vieux monuments un grand monceau pierreux.

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Si je monte au Palais, je n’y trouve qu’orgueil
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