Conte d’amour (VII)

Hiver : la bise se lamente,

La neige couvre le verger.

Dans nos coeurs aussi, pauvre amante,

Il va neiger, il va neiger.
Hier : c’était les soleils jaunes.

Hier, c’était encor l’été.

C’était l’eau courant sous les aulnes

Dans le val de maïs planté.
Hier, c’était les blancs, les roses

Lis, les lis d’or érubescent -

Et demain : c’est les passeroses,

C’est les ifs plaintifs, balançant,
Balançant leur verdure dense,

Sur nos bonheurs ensevelis ;

Demain, c’est la macabre danse

Des souvenirs aux fronts pâlis ;
Demain, c’est les doutes, les craintes,

C’est les désirs martyrisés,

C’est le coucher sans tes étreintes,

C’est le lever sans tes baisers.

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Conte d’amour (VII)
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