Profanation

Je n’ ai pas d’ami,

Ma maîtresse est morte.

Ce n’est qu’à demi

Que je le supporte.
Peut-on vivre seul ?

Mon désir qui dure

Retrousse un linceul

Plein de pourriture.
Comme elle a blêmi

Sa chair fière et forte

Sur qui j’ai dormi!

Partons sans escorte!
Pire qu’un aïeul,

Sans broncher j’endure

L’odeur du tilleul

Les bruits de ramure.
Musc, myrrhe, élémi,

Chants de toute sorte,

Je m’endors parmi

Votre âcre cohorte.
Je puis vivre seul,

Car j’ai la peau dure.

Recouvre, linceul,

Cette pourriture.

Évaluations et critiques :

Profanation
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous êtes un poète inspiré? Laissez-nous vous entendre et donnez votre avis sur ce poème!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x