Tu arbores parfois cette grâce bénigne

Tu arbores parfois cette grâce bénigne

Du matinal jardin tranquille et sinueux

Qui déroule, là-bas, parmi les lointains bleus,

Ses doux chemins courbés en cols de cygne.
Et, d’autres fois, tu m’es le frisson clair

Du vent rapide et exaltant

Qui passe, avec ses doigts d’éclair,

Dans les crins d’eau de l’étang blanc.
Au bon toucher de tes deux mains

Je sens comme des feuilles

Me doucement frôler ;

Que midi brûle le jardin,

Les ombres, aussitôt, recueillent

Les paroles chères dont ton être a tremblé.
Chaque moment me semble, grâce à toi,

Passer ainsi, divinement en moi ;

Aussi, quand l’heure vient de la nuit blême,

Où tu te cèles en toi-même

En refermant les yeux,

Sens-tu mon doux regard dévotieux,

Plus humble et long qu’une prière,

Remercier le tien sous tes closes paupières

Évaluations et critiques :

Tu arbores parfois cette grâce bénigne
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Aidez les autres à explorer le monde de la poésie et partagez votre opinion sur ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x