Complainte des consolations

Quia voluit consolari.
Ses yeux ne me voient pas, son corps serait jaloux ;

Elle m’a dit : « monsieur… » en m’enterrant d’un geste ;

Elle est tout, l’univers moderne et le céleste.

Soit ! Draguons donc Paris, et ravitaillons-nous,

Tant bien que mal, du reste.
Les Landes sans espoir de ses regards brûlés

Semblaient parfois des paons prêts à mettre à la voile…

Sans chercher à me consoler vers les étoiles,

Ah ! Je trouverai bien deux yeux aussi sans clés,

Au Louvre, en quelque toile !
Oh ! Qu’incultes, ses airs, rêvant dans la prison

D’un cant sur le qui-vive au travers de nos hontes !

Mais, en m’appliquant bien, moi dont la foi démonte

Les jours, les ciels, les nuits, dans les quatre saisons

Je trouverai mon compte.
Sa bouche ! à moi, ce pli pudiquement martyr

Où s’aigrissent des nostalgies de nostalgies !

Eh bien, j’irai parfois, très sincère vigie,

Du haut de notre-dame aider l’aube au sortir

De passables orgies.
Mais, tout va la reprendre ! -alors tout m’en absout.

Mais, elle est ton bonheur ! -non ! Je suis trop immense,

Trop chose. Comment donc ! Mais ma seule présence

Ici-bas, vraie à s’y mirer, est l’air de tout:

De la femme au silence !

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Complainte des consolations
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