Kastalides ! chantez l’enfant aux brunes tresses,

Dont la peau lisse et ferme a la couleur du miel,

Car vous embellissez la louange, ô Déesses !
Autour de l’onde où croît le laurier immortel

Chantez Péristèris née au rocher d’Egine :

Moins chère est à mes yeux la lumière du ciel !
Dites son rire frais, plus doux que l’aubergine,

Le rayon d’or qui nage en ses yeux violets

Et qui m’a traversé d’une flèche divine.
Sur le sable marin où sèchent ses filets

Elle bondit pareille aux glauques Néréides,

Et ses pieds sont luisants comme des osselets.
Chantez Péristèris, ô Nymphes Kastalides,

Quand les fucus amers à ses cheveux mêlés

Effleurent son beau cou de leurs grappes humides.
Il faut aimer. Le thon aime les flots salés,

L’air plaît à l’hirondelle, et le cytise aux chèvres,

Et l’abeille camuse aime la fleur des blés.
Pour moi, rien n’est meilleur qu’un baiser de ses lèvres.

Évaluations et critiques :

Péristèris
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous avez lu ce poème. Votre opinion compte! Laissez-nous savoir ce que vous en pensez.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x