Leurs yeux toujours purs

Jours de lenteur, jours de pluie,

Jours de miroirs brisés et d’aiguilles perdues,

Jours de paupières closes à l’horizon des mers,

D’heures toutes semblables, jours de captivité,
Mon esprit qui brillait encore sur les feuilles

Et les fleurs, mon esprit est nu comme l’amour,

L’aurore qu’il oublie lui fait baisser la tête

Et contempler son corps obéissant et vain.
Pourtant j’ai vu les plus beaux yeux du monde,

Dieux d’argent qui tenaient des saphirs dans leurs mains,

De véritables dieux, des oiseaux dans la terre

Et dans l’eau, je les ai vus.
Leurs ailes sont les miennes, rien n’existe

Que leur vol qui secoue ma misère,

Leur vol d’étoile et de lumière (1)

Leur vol de terre, leur vol de pierre

Sur les flots de leurs ailes,
Ma pensée soutenue par la vie et la mort

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Leurs yeux toujours purs
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