Que de fois, près d’Oxford…

Pour un ami.
Que de fois, près d’Oxford, en ce vallon charmant,

Où l’on voit fuir sans fin des collines boisées,

Des bruyères couper des plaines arrosées,

La rivière qui passe et le vivier dormant,
Pauvre étranger d’hier, venu pour un moment,

J’ai reconnu, parmi les maisons ardoisées,

Le riant presbytère et ses vertes croisées,

Et j’ai dit en mon cœur : Vivre ici seulement !
Hélas ! si c’est là tout, qu’est-ce donc qui m’entraîne ?

Pourquoi si loin courir ? pourquoi pas la Touraine ;

Le pays de Rouen et ses pommiers fleuris ?
Un chaume du Jura, sous un large feuillage,

Ou bien, encor plus près, quelque petit village,

D’où, par delà Meudon, l’on ne voit plus Paris ?

Évaluations et critiques :

Que de fois, près d’Oxford…
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x