Ores, plus que jamais, me plaît d’aimer la Muse

Ores, plus que jamais, me plaît d’aimer la Muse

Soit qu’en français j’écrive ou langage romain,

Puisque le jugement d’un prince tant humain

De si grande faveur envers les lettres usé.
Donc le sacré métier où ton esprit s’amuse

Ne sera désormais un exercice vain,

Et le tardif labeur que nous promet ta main

Désormais pour Francus n’aura plus nulle excuse.
Cependant, mon Ronsard, pour tromper mes ennuis,

Et non pour m’enrichir, je suivrai, si je puis,

Les plus humbles chansons de ta Muse lassée.
Ainsi chacun n’a pas mérité que d’un roi

La libéralité lui fasse, comme à toi,

Ou son archet doré, ou sa lyre crossée.

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