Un jour le Ciel était superbement ému

Un jour le Ciel était superbement ému,

Quand l’odorante Flore étale sa richesse :

Moi – comme bon Chrétien – m’en allé à la Messe

Proposant d’amortir l’audace de mon feu :
Mais que m’en advint-il ? pardonne-moi, ô Dieu !

J’ai changé ton image en ma belle Maîtresse,

Et encore, ô malheur ! si grande était la presse,

Qu’on me vit pris d’Amour qui commande en tout lieu.
Adoncques j’entendis au milieu de l’Eglise

Une sourde rumeur du malheureux Lasphrise,

L’un le disait méchant, l’autre plus avisé
Remontrait qu’on ne peut surmonter l’indomptable,

Qu’Amour, enfant du Ciel, veut être plus prisé,

Qu’on doit donc l’accuser, non l’Amant misérable.

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Un jour le Ciel était superbement ému
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