Tyrannique respect, triste et fâcheux devoir,
Qui tiens si rudement mes volontés contraintes,
Dois-je mourir ici sans que je puisse avoir
Autre soulagement que celui de mes plaintes?
Souffrirai-je, ô Tircis! mon cœur gelé de craintes,
Dans le désir brûlant que j’ai de te revoir?
Lois que ma passion devait avoir enfreintes,
Garderez-vous toujours ce rigoureux pouvoir?
Je crois que le tyran qui d’éternelles flammes
Donne le châtiment ordonné pour les âmes,
Quand je serais esclave au fond de ses Enfers,
S’il savait le sujet de mon impatience,
Sentirait, me voyant, blesser sa conscience
S’il ne me permettait de sortir de mes fers.
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