Scène d’atelier

A Edouard Manet.
Sachant qu’Elle est futile, et pour surprendre à l’aise

Ses poses, vous parliez des théâtres, des soirs

Joyeux, de vous, marin, stoppant près des comptoirs,

De la mer bleue et lourde attaquant la falaise.
Autour du cou, papier d’un bouquet, cette fraise,

Le velours entourant les souples nonchaloirs,

Ces boucles sur le front, hiéroglyphes noirs,

Ces yeux dont vos récits calmaient l’ardeur mauvaise,
Ces traits, cet abandon opulent et ces tons

(Vous en étiez, je crois, au club des Mirlitons)

Ont passé sur la toile en quelques coups de brosse.
Et la Parisienne, à regret, du sofa

Se soulevant, dit: «C’est charmant!» puis étouffa

Ce soupir: «Il ne m’a pas faite assez féroce!»

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Scène d’atelier
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