À Décaris

Si j’aime les trains c’est sans doute parce qu’ils vont

plus vite que les enterrements

dernier tango tu n’es qu’une sonnerie de clairon au fond

d’un corridor

J’enfile lentement des serrures dans mes doigts

Le crime dessine une parabole et retombe lourdement

sur ses pieds

Vous et cet autre vous et cet autre, vous ne fuirez pas

Les fleuves suspendus oscillent au gré des changements

de lune

La prodigieuse marée commence enfin

il vient des amants de partout

il en vient de colibri

il en vient de rose

La liberté belle noyée d’aluminium blanche et touchante

surnage sur les flots

Tout à l’heure elle s’envolera

et nous ne la reconnaîtrons plus

Au secours !

Je vais être noyé !

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Corde
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