Petites misères d’hiver

Vers les libellules

D’un crêpe si blanc des baisers

Qui frémissent de se poser,

Venus de si loin, sur leurs bouts cicatrisés,

Ces seins, déjà fondants, ondulent

D’un air somnambule…
Et cet air enlise

Dans le défoncé des divans

Rembourrés d’eiders dissolvants

Le Cygne du Saint-Graal, qui rame en avant !

Mais plus pâle qu’une banquise

Qu’Avril dépayse….
Puis, ça vous réclame,

Avec des moues d’enfant goulu,

Du romanesque à l’absolu,

Mille Pôles plus loin que tout ce qu’on a lu !….

Laissez, laissez le Cygne, ô Femme !

Qu’il glisse, qu’il rame,
Oh ! que, d’une haleine,

Il monte, séchant vos crachats,

Au Saint-Graal des blancs pachas,

Et n’en revienne qu’avec un plan de rachat

Pour sa petite sœur humaine

Qui fait tant de peine….

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Petites misères d’hiver
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