Un grand chemin ouvert, une banale route…

Fallentic semita vitæ.

Horace.
Un grand chemin ouvert, une banale route

A travers vos moissons ; tout le jour, au soleil

Poudreuse ; dont le bruit vous ôte le sommeil ;

Où la rosée en pleurs n’a jamais une goutte ;
— Gloire, à travers la vie, ainsi je te redoute.

Oh ! que j’aime bien mieux quelque sentier pareil

À ceux dont parle Horace, où je puis au réveil

Marcher au frais, et d’où, sans être vu, j’écoute !
Oh ! que j’aime bien mieux dans mon pré le ruisseau

Qui murmure voilé sous les fleurs du berceau,

Qu’un fleuve résonnant dans un grand paysage !
Car le fleuve avec lui porte, le long des bords,

Promeneurs, mariniers ; et les tonneaux des ports

Nous dérobent souvent le gazon du rivage.

Saint-Maur, août 1829.

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Un grand chemin ouvert, une banale route…
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