Les Jardins

Le paysage il a changé – et des gradins,

Mystiquement fermés de haies,

Inaugurent parmi des plants d’ormaies.

Une vert et or enfilade de jardins.
Chaque montée est un espoir

En escalier vers une attente ;

Par les midis chauffés la marche est haletante

Mais le repos attend au bout du soir.
Les ruisselets qui font blanches les fautes

Coulent autour des gazons frais :

L’agneau divin avec sa croix s’endort auprès,

Tranquillement, parmi les berges hautes.
L’herbe est heureuse et la haie azurée

De papillons de verre et de bulles de fruits.

Des paons courent au long des buis ;

Un lion clair barre l’entrée.
Des fleurs droites comme l’ardeur

Extatique des âmes blanches

Fusent en un élan de branches

Vers leur splendeur.
Un vent très lentement ondé

Chante une extase sans parole ;

L’air filigrane une auréole

A chaque disque émeraudé.
L’ombre même n’est qu’un essor

Vers les clartés qui se transposent

Et les rayons calmés reposent

Sur les bouches des lilas d’or.

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Les Jardins
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