La trompette sonne et résonne,

Sonne l’extinction des feux.

Mon pauvre cœur, je te le donne

Pour un regard de tes beaux yeux.
Et c’est l’heure, tout s’endort,

J’écoute ronfler la caserne,

Le vent qui souffle vient du Nord,

La lune me sert de lanterne

Un chien perdu crie à la mort.
La nuit s’écoule, lente, lente,

Les heures sonnent lentement

Toi, que fais-tu, belle indolente

Tandis que veille ton amant

Qui soupire après son amante,
Et je cherche au ciel constellé

Où sont nos étoiles jumelles

Mon destin au tien est mêlé

Mais nos étoiles où sont-elles?

Ô ciel, mon joli champ de blé….
Hugo l’a dit célèbre image

Booz et Ruth s’en vont là-haut

Pas au plafond sur le passage

Comme au roman de Balao

Duquel je n’ai lu qu’une page
Un coq lance « cocorico »

Ensemble nos chevaux hennissent

A Nice me répond l’Echo

Tous les amours se réunissent

Autour de mon petit Lou de Co
L’inimaginable tendresse

De ton regard parait aux cieux

Mon lit ressemble à ta caresse

Par la chaleur puisque tes yeux

Au nom de Nice m’apparaissent
La nuit s’écoule doucement

Je vais enfin dormir tranquille

Tes yeux qui veillent ton amant

Sont-ce pas ma belle indocile

Nos étoiles au firmament

Évaluations et critiques :

Nos étoiles
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