Pour le mariage de mon neveu

L’autel est prêt ; la foule l’environne :

Belle Zélie, il réclame ta foi.

Viens, de ton front est la blanche couronne

Moins virginale et moins pure que toi.
J’ai quelquefois peint la grâce ingénue

Et la pudeur sous ses voiles nouveau :

Ah ! si mes yeux plus tôt t’avaient connue,

On aurait moins critiqué mes tableaux.
Mon cher Louis, chez la race étrangère

Tu n’iras point t’égarer comme moi :

A qui la suit la fortune est légère ;

Il faut l’attendre et l’enfermer chez soi.
Cher orphelin, image de ta mère,

Au ciel pour toi je demande ici-bas

Les jours heureux retranchés à ton père

Et les enfants que ton oncle n’a pas.
Fais de l’honneur l’idole de ta vie ;

Rends tes aïeux fiers de leur rejeton,

Et ne permets qu’à la seule Zélie

Pour un moment de rougir à ton nom.
Au Ménil, 1812.

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Pour le mariage de mon neveu
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