Nuit d’étoiles

La nuit jette sur la dune

Ses diamants comme un roi.

Elle est blanche comme toi,

Sous les doux rayons de lune.
Tes yeux, ô magicienne,

Confondent leur ciel obscur

Avec l’implacable azur

De la mer Tyrrhénienne.
Mille fleurs s’épanouissent

Près de son riant bassin,

De même que sur ton sein

De folles roses fleurissent.
Elle sait, la Nuit sacrée,

Mère des enchantements,

De quels épouvantements

J’ai l’âme encor déchirée.
O saphir ! azur sans voiles !

O calme délicieux !

La mer est comme les cieux

Resplendissante d’étoiles.
Mais de ta bouche fleurie,

Pour calmer ce mal cuisant

Tu me baises en disant

Que ma blessure est guérie.
Février 1861.

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Nuit d’étoiles
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