Sur le vert Hymette, Éros, un matin,

Dérobait du miel à la ruche attique,

Mais, voyant le Dieu faire son butin,

Une prompte abeille accourt et le pique.

L’enfant tout en pleurs, le Dieu maladroit,

S’enfuit aussitôt, souffle sur son doigt,

Et jusqu’à Kypris vole à tire d’aile,

Oubliant son arc, rouge et courroucé :

- Ma mère, un petit serpent m’a blessé

Méchamment dit-il, de sa dent cruelle. -

Tel se plaint Éros, et Kypris en rit :

- Tu blesses aussi, mais nul n’en guérit ! -

Évaluations et critiques :

L’abeille
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