Mon cœur tendu de lierre odorant et de treilles,

Vous êtes un jardin où les quatre saisons

Tenant du buis nouveau, des grappes de groseilles

Et des pommes de pin, dansent sur le gazon…

— Sous les poiriers noueux couverts de feuilles vives

Vous êtes le coteau qui regarde la mer,

Ivre d’ouïr chanter, quand le matin arrive,

La cigale collée au brin de menthe amer.

— Vous êtes un vallon escarpé ; la nature

Tapisse votre espace et votre profondeur

De mousse délicate et de fraîche verdure.

— Vous êtes dans votre humble et pastorale odeur

Le verger fleurissant et le gai pâturage

Où les joyeux troupeaux et les pigeons dolents

Broutent au chèvrefeuille ou lissent leur plumage.

— Et vous êtes aussi, cœur grave et violent,

La chaude, spacieuse et prudente demeure

Pleine de vins, de miel, de farine et de riz,

Ouverte au bon parfum des saisons et des heures,

Où la tendresse humaine habite et se nourrit…

Évaluations et critiques :

Le Cœur
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