Ave Maria ! Reine des cieux,

Vers toi s’élève ma prière !

Je dois trouver grâce à tes yeux,

C’est en toi, Vierge sainte, en toi que j’espère !

Mon fils consolait ma misère :

Il souffre, hélas ! il est mourant !

Comprends mes pleurs, toi qui fus mère ;

Rends-moi, rends-moi mon pauvre enfant !
Ave Maria, mon fils est beau

Et de lui je suis déjà fière ;

Bénis son modeste berceau.

C’est mon bien, mon unique bien sur la terre !

Si Dieu me frappe en sa colère,

Protège du moins l’innocent !

Exauce-moi, c’est une mère

Qui veut mourir pour son enfant !
Ave Maria ! — Mais, ô bonheur !

L’enfant renaît à sa prière

Ainsi qu’une brillante fleur !

Doux bienfait ! — Touchante bonté ! — Saint mystère !

« Regarde-moi pour que j’espère ;

Mon fils ! ton front est souriant ! »

Merci, merci, divine Mère,

C’est toi qui sauves mon enfant !
Ce poème était destiné  à être adaptée à l’Ave Maria de Schubert

Évaluations et critiques :

Ave Maria
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous voulez être un poète ? Alors, commentez ce poème et dites-nous ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x