Sur la mort de M. Sassinot

Mes yeux sont dessillés et je vois sans nuages,

Je vois l’Être suprême à qui tout rend hommage,

Je le vois sur un trône élevé dans les cieux.

Toujours l’écho puissant des célestes portiques

Retentit de cantiques

Chantés en son honneur par tous les bienheureux.
Environné de feux, de gloire et de lumière,

Ce Dieu voit à ses pieds les princes de la terre :

Il lit dans leur pensée, il punit leurs forfaits.

Du juste qu’on opprime embrassant la défense,

Il couvre l’innocence

D’un bras qui du méchant veut repousser les traits.
Mais quel est ce mortel qui comme un autre Élie,

Prend un rapide essor vers la sainte patrie ?

Oh ! quel char radieux et quelle majesté !

Des brûlants séraphins j’aperçois la phalange

Guidant le nouvel ange

Au céleste séjour de la félicité.
C’est Sassinot ! quel jour de joie et d’allégresse !

O bardes, que vos chants le célèbrent sans cesse ;

Adressez-lui vos vœux, habitants d’ici-bas.

Et vous, jeunes enfants, vous à qui ce bon père

Vient d’ouvrir la carrière,

Ne pleurez plus sur lui, mais marchez sur ses pas.

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Sur la mort de M. Sassinot
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