Emploi du Temps

Mécontents si Dimanche ignore les pensums,

Au lieu de mots anglais mâchons du chewin-gum.

Souriez un peu, aurore à mon gré volage :

Le bonnet d’âne sied à ravir à votre âge.
On a le temps de rougir durant les vacances.

Puis après avoir lu tous les livres de prix,

Bouche en cœur, apprends à chanter faux des romances,

Souriant aux rosiers nains qui n’ont pas fleuri.
Une à une mes chansons mouraient en chemin.

« Le lieu du rendez-vous ». Déteigne une pancarte :

Le moindre de mes soucis, pourvu que demain

Les gratte-ciel jalousent mes châteaux de cartes.
Les doigts engourdis à force de réussites,

(Elle dans l’herbe folle perdant la raison)

Mensonges en fleurs ! Les soirs où vous vous assîtes

Les nouai-je en gerbe avec les brins du gazon ?
Votre regard m’accompagne en train de plaisr.

Plus morte que vive sous le pont qui l’outrage,

La rivière roule des sanglots de plaisir.

À la fin eux seuls compagnons de mes voyages.
Conclusion
Lasse de soulever d’indociles collines

Délaisse sans pleurs les pensums que j’inventais ;

Aurore ! adieu ! en lambeaux la robe d’Été,

Je me sens assez fort pour regagner les villes.

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Emploi du Temps
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