Solutions d’automne

Tout, paysage affligé de tuberculose,

Bâillonné de glaçons au rire des écluses,

Et la bise soufflant de sa pécore emphase

Sur le soleil qui s’agonise

En fichue braise…
Or, maint vent d’arpéger par bémols et par dièzes,

Tantôt en plainte d’un nerf qui se cicatrise,

Soudain en bafouillement fol à court de phrases,

Et puis en sourdines de ruse

Aux portes closes.
- Yeux de hasard, pleurez-vous ces ciels de turquoise

Ruisselant leurs midis aux nuques des faneuses,

Et le linge séchant en damiers aux pelouses,

Et les stagnantes grêles phrases

Des cornemuses?
La chatte file son chapelet de recluse,

Voilant les lunes d’or de ses vieilles topazes;

Que ton Delta de deuil m’emballe en ses ventouses!

Ah! là, je m’y volatilise

Par les muqueuses!…
Puis ça s’apaise

Et s’apprivoise,

En larmes niaises,

Bien sans cause…

Évaluations et critiques :

Solutions d’automne
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous êtes un poète inspiré? Laissez-nous vous entendre et donnez votre avis sur ce poème!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x