Fleur séculaire

Sur le roc calciné de la dernière rampe

Où le flux volcanique autrefois s’est tari,

La graine que le vent au haut Gualatieri

Sema, germe, s’accroche et, frêle plante, rampe.
Elle grandit. En l’ombre où sa racine trempe,

Son tronc, buvant la flamme obscure, s’est nourri ;

Et les soleils d’un siècle ont longuement mûri

Le bouton colossal qui fait ployer sa hampe.
Enfin, dans l’air brillant et qu’il embrase encor,

Sous le pistil géant qui s’érige, il éclate,

Et l’étamine lance au loin le pollen d’or ;
Et le grand aloès à la fleur écarlate,

Pour l’hymen ignoré qu’a rêvé son amour,

Ayant vécu cent ans, n’a fleuri qu’un seul jour.

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Fleur séculaire
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