Voici mon Mal

Parmi mes lys fanés je songe que c’est toi

Qui me fis le plus grand chagrin d’amour, Venise !

Tu m’as trahie autant qu’une femme et conquise

En me prenant ma force, et mon rêve et ma foi.
… Je ne cherche plus rien dans Venise : l’ivresse

Des beaux palais n’est plus en moi ; le chant banal

Des gondoliers me fait haïr le Grand Canal,

Et je n’espère plus aimer la Dogaresse.
Voici mon mal : il est négligeable et profond.

Rendue indifférente à la beauté que j’aime,

J’erre, portant le deuil éternel de moi-même,

Parce que je n’ai pas de lauriers à mon front.

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Voici mon Mal
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