Chacun en sa beauté vante ce qui le touche…

Chacun en sa beauté vante ce qui le touche ;

L’amant voit des attraits où n’en voit point l’époux ;

Mais que d’autres, narguant les sarcasmes jaloux,

Vantent un poil follet au-dessus d’une bouche ;
D’autres, sur des seins blancs un point comme une mouche ;

D’autres, des cils bien noirs à des yeux bleus bien doux,

Ou sur un cou de lait des cheveux d’un blond roux ;

Moi, j’aime en deux beaux yeux un sourire un peu louche :
C’est un rayon mouillé ; c’est un soleil dans l’eau,

Qui nage au gré du vent dont frémit le bouleau ;

C’est un reflet de lune aux rebords d’un nuage ;
C’est un pilote en mer, par un ciel obscurci,

Qui s’égare, se trouble, et demande merci,

Et voudrait quelque Dieu, protecteur du voyage.

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Chacun en sa beauté vante ce qui le touche…
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