Sonnet de nuit

Ô croisée ensommeillée,

Dure à mes trente-six morts !

Vitre en diamant, éraillée

Par mes atroces accords !
Herse hérissant rouillée

Tes crocs où je pends et mords !

Oubliette verrouillée

Qui me renferme… dehors !
Pour Toi, Bourreau que j’encense,

L’amour n’est donc que vengeance ?…

Ton balcon : gril à braiser ?…
Ton col : collier de garotte ?…

Eh bien ! ouvre, Iscariote,

Ton judas pour un baiser !

Évaluations et critiques :

Sonnet de nuit
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous avez lu ce poème. Votre opinion compte! Laissez-nous savoir ce que vous en pensez.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x