Avant tout, mes enfants, soyez bons : la bonté,

C’est le sceptre devant lequel tout genou plie.

Travaillez : le bonheur n’est jamais acheté

Que par le noble orgueil de la tâche accomplie.
Pardonnez : le pardon, c’est la paix ennoblie

Par les justes dédains d’une sainte fierté.

Elle n’existe plus l’injure qu’on oublie ;

Ignoré, le méchant n’a jamais existé.
Pardonnez, travaillez, soyez bons ! qui peut dire

Ce que vaut quelquefois l’aumône d’un sourire ?

Notre âme est un oiseau qui, hardi dans son vol,
A besoin d’horizon serein et diaphane :

Toute pensée amère, ou perverse, ou profane,

Comme un fil ennemi retient son aile au sol.
(1894)

Évaluations et critiques :

À mes enfants
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous voulez rejoindre la communauté des poètes? Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x