Puisque Vous vîntes en ce monde,

Sur la Normandie au sol fier,

Dans une ville gaie et blonde,

Entre les pommiers et la mer ;
Puisqu’il est certain que vous, Femme,

Vous pouvez tout, grâce à l’Amour,

Vous de qui le regard m’enflamme

Comme une Flèche de son Jour ;
Puisqu’il est clair que dans ta tête

Ton jugement est ferme et sûr,

Et tel qu’en août, aux champs en fête,

L’Épi de blé, lorsqu’il est mûr ;
Puisqu’on voit en France les hommes

Céder à leurs femmes le pas,

Et que les Croqueuses de pommes

Leur font mettre à tous chapeau bas ;
Puisqu’enfin ce n’est pas en rêve

Qu’on Te trouve en tout et toujours

Parfaite entre les Filles d’Ève

Au joli pays des amours ;
J’ai pu calquer votre devise

Sur la mienne, on jugera bien

Si l’on peut penser sans sottise

Que tous deux nous ne sommes rien ;
Donc ma devise est la servante

De la vôtre que sans retard

J’écris sur la page suivante :

C’est toute une Épopée à part.
MOI FRANÇAISE

BEAUCOUP PUIS

LE PLUS PÈSE

NUL NE SUIS

Évaluations et critiques :

La Devise
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