Se heurter à la foule et courir par les rues,

Saisi en plein soleil par l’angoisse et la peur,

Pressentir le danger, la mort et le malheur,

Brouiller sa piste et fuir une ombre inaperçue,
C’est le sort de celui qui, rêvant en chemin,

S’égare dans son rêve et se mêle aux fantômes,

Se glisse en leur manteau, prend leur place au royaume

Où la matière cède aux caresses des mains.
Tout ce monde est sorti du creux de sa cervelle.

Il l’entoure, il le masque, il le trompe, il l’étreint,

Il lui faut s’arrêter, laisser passer le train

Des créatures nées dans un corps qui chancelle.
Nausée de souvenirs, regrets des soleils veufs,

Résurgence de source, écho d’un chant de brume,

Vous n’êtes que scories et vous n’êtes qu’écume.

Je voudrais naître chaque jour sous un ciel neuf.

Évaluations et critiques :

La Ville
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