Dans l’allée

Toi-même, éblouissant comme un soleil ancien

Les Regrets des solitudes roses,

Contemple le dégât du Parc magicien

Où s’effeuillent, au pas du Soir musicien,

Des morts de camélias, de roses.
Revisitons le Faune à la flûte fragile

Près des bassins au vaste soupir,

Et le banc où, le soir, comme un jeune Virgile,

Je venais célébrant sur mon théorbe agile

Ta prunelle au reflet de saphir.
La Nuit embrasse en paix morte les boulingrins,

Tissant nos douleurs aux ombres brunes,

Tissant tous nos ennuis, tissant tous nos chagrins,

Mon cœur, si peu quiet qu’on dirait que tu crains

Des fantômes d’anciennes lunes !
Foulons mystérieux la grande allée oblique ;

Là, peut-être à nos appels amis

Les Bonheurs dresseront leur front mélancolique,

Du tombeau de l’Enfance où pleure leur relique,

Au recul de nos ans endormis.

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Dans l’allée
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