La Cascade

Quelle flèche a percé le ciel et le rocher ?

Elle vibre. Elle étale, ainsi qu’un paon, sa queue

Ou, comme la comète à minuit vient nicher,

Le brouillard de sa tige et ses pennes sans nœuds.
Que surgisse le sang de la chair entr’ouverte,

Lèvres taisant déjà le murmure et le cri,

Un doigt posé suspend le temps et déconcerte

Le témoin dans les yeux duquel le fait s’inscrit.
Silence ? nous savons pourtant les mots de passe,

Sentinelles perdues loin des feux de bivouac

Nous sentirons monter dans les ténèbres basses

L’odeur du chèvrefeuille et celle du ressac.
Qu’enfin l’aube jaillisse à travers tes abîmes,

Distance, et rayon dessine sur les eaux,

Présage du retour de l’archer et des hymnes,

Un arc-en-ciel et son carquois plein de roseaux.

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La Cascade
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