Rêves enclos

Enfermons-nous mélancoliques

Dans le frisson tiède des chambres,

Où les pots de fleurs des septembres

Parfument comme des reliques.
Tes cheveux rappellent les ambres

Du chef des vierges catholiques

Aux vieux tableaux des basiliques,

Sur les ors charnels de tes membres.
Ton clair rire d’émail éclate

Sur le vif écrin écarlate

Où s’incrusta l’ennui de vivre.
Ah ! puisses-tu vers l’espoir calme

Faire surgir comme une palme

Mon cœur cristallisé de givre !

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Rêves enclos
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