La Sirène

La vie appelle à soi la foule haletante

Des germes animés ; sous le clair firmament

Ils se pressent, et tous boivent avidement

À la coupe magique où le désir fermente.
Ils savent que l’ivresse est courte ; à tout moment

Retentissent des cris d’horreur et d’épouvante,

Mais la molle sirène, à la voix caressante,

Les attire comme un irrésistible aimant.
Puisqu’ils ont soif de vivre, ils ont leur raison d’être :

Qu’ils se baignent, joyeux, dans le rayon vermeil

Que leur dispense à tous l’impartial soleil ;
Mais moi, je ne sais pas pourquoi j’ai voulu naître ;

J’ai mal fait, je me suis trompé, je devrais bien

M’en aller de ce monde où je n’espère rien.

Évaluations et critiques :

La Sirène
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre opinion sur ce poème et montrez-nous ce que vous pensez de la créativité de ce poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x