Bonne fortune

A Théodore de Banville
Tête penchée,

Oeil- battu,

Ainsi couchée

Qu’attends-tu.?
Sein qui tressaille,

Pleurs nerveux,

Fauve broussaille

De cheveux,
Frissons de cygnes

Sur tes flancs,

Voilà des signes

Trop parlants.
Tu n’es que folle

De ton corps.

Ton âme vole

Au dehors.
Qu’un autre vienne,

Tu feras

La même chaîne

De tes bras.
Je hais le doute,

Et, plus fier,

Je te veux toute,

Ame et chair.
C’est moi (pas l’autre!)

Qui t’étreins

Et qui me vautre

Sur tes seins.
Connais, panthère,

Ton vainqueur

Ou je fais taire

Ta langueur.
Attache et sangle

Ton esprit,

Ou je t’étrangle

Dans ton lit.

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Bonne fortune
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