L’Asile

Celui-là que trahit les rages de son ventre

Et que tel pâle éclair de ses nuits a, souvent,

Humilié, s’humilie. Il se soumet, il entre

À l’asile de fous comme on entre au couvent.
Puissé-je rester libre et garder ma raison

Comme un sextant précis à travers les tempêtes,

Lieux d’asile mon cœur, ma tête et ma maison

Et le droit de fixer en face hommes et bêtes.
Vertu tu n’es qu’un mot, mais le seul mot de passe

Qui m’ouvre l’horizon, déchire le décor

Et soumet à mes vœux l’espéré Val-de-Grâce
Où le sage s’éveille, où le héros s’endort.

Que le rêve de l’un et la réalité

De l’autre soient présents bientôt dans la cité.

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L’Asile
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