Sonnet à Mme S. C.

A Madame S. C.
Bien que Parisienne en tous points, vous avez

Conservé dans votre être un parfum bucolique,

Legs immatériel des poëmes rêvés

Par votre mère; ainsi votre forme s’explique.
En effet, votre voix a des sons dérivés

Du parler berrichon lent et mélancolique,

Et tous vos mouvements, que j’ai bien observés,

Me font penser à Ruth, la glaneuse biblique.
De vous s’échappe un vague arome de foins mûrs.

Comme ceux des lézards qui dorment sur les murs,

Vos yeux pleins de soleil sont prêts à toute alerte,
Et, par bonté pour ceux que ces yeux ont touchés,

Sous des aspects mondains et roués, vous cachez

Que vous n’aimez au fond que la campagne verte.

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Sonnet à Mme S. C.
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