Saint Sébastien

Je suis inutile et je suis nuisible ;

Ma peau a les tons qu’il faut pour la cible.

Valets au pouvoir public attachés,

Tirez, tirez donc, honnêtes archers !
La première flèche a blessé mon ventre,

La seconde avec férocité m’entre

Dans la gorge, aussi mon sang précieux

Jaillit, rouge clair, au regard des cieux.
Je meurs et là-haut sont dans les platanes

Des oiseaux charmeurs. En bas de bons ânes

Mêlés à des ours, brutes qu’il ne faut

Jamais occuper des choses d’en haut

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Saint Sébastien
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