Quand celle j’oy parler qui pare nostre France

Quand celle j’oy parler qui pare nostre France,

Lors son riche propos j’admire en escoutant ;

Et puis s’elle se taist, j’admire bien autant

La belle majesté de son grave silence.
S’elle escrit, s’elle lit, s’elle va, s’elle dance,

Or je poise son port, or son maintien constant,

Et sa guaye façon ; et voir en un instant

De çà de là sortir mille graces je pense.
J’en dis le grammercis à ma vive amitié,

De quoy j’y vois si cler ; et du peuple ay pitié :

De mil vertus qu’il voit en un corps ordonnees,
La dixme il n’en voit pas, et les laisse pour moy :

Certes j’en ay pitié ; mais puis apres je voy

Qu’onc ne furent à tous toutes graces donnees.

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Quand celle j’oy parler qui pare nostre France
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